Exposition au haras de Tarbes du 18 octobre 2013 au 18 janvier 2014
L'exposition "Au delà du miroir" est
composée des oeuvres de Maïté Fortuné; Sébastien Gouju, Pierre Malphettes,
Myriam Mechita, Lionel Sabatté, Julien Salaud et Marnie Weber.
Cette exposition se situait au Haras de Tarbes, dans une maison inhabitée. Elle mêle le conte, l'enfance, la nature mais aussi des thèmes plus sombres et morbides.
Cette exposition m'a beaucoup plu du fait que les
oeuvres traîtent de l'imaginaire. En fait, dès que l'on passe la porte de la
maison on se retrouve de l'autre côté du miroir, là où tout peut arriver, des
loups faits de poussière, des corps de papillon en ongles de doigts de pieds,
une biche cloutée, empaillée et recouverte de fil, une licorne disparaissant
dans une sombre nuit, sous la pluie, un squelette peint sur un grand miroir, un
feu glacé, des jambes plâtrées, un tableau de fleurs à têtes d'enfants tristes,
un arbre fait de bois reconstitué...
Chaque artiste fait passer son message personnel
et veut nous faire voyager dans un autre monde, morbide et fantastique.
Pour ma part, ce fut un régal de regarder toutes
ces oeuvres qui nous font réfléchir à tant de choses...
L'oeuvre qui m'a le plus plu et qui m'a fait peur
à la fois est la rangée de jambes de Sébastien Gougu, des jambes alignées de
manière à ce que lorsqu'on entre dans la pièce on se retrouve face à elles.
Elles me font penser au film
"Shining"de Stanley Kübrick, où l'on voit des jumelles portant le
même genre de bas et de chaussures. Ce rapprochement est sûrement dû à la
morbidité qui ressort de ce film comme de l'oeuvre plastique.
L'oeuvre qui a aussi beaucoup attiré mon attention
est le feu glacé, si l'on peut l'appeler ainsi...
Premièrement la pièce sombre et l'ambiance sonore
donnaient une effrayante envie de découvrir tous les secrets de cette oeuvre.
Le plus déconcertant était de voir que même une oeuvre aussi sordide pouvait
attirer notre attention : les dents dans les sept cuillères et l'oiseau
décapité...
Ce
que je retiens de cette exposition est que même les contes, la nature et
l'enfance peuvent être mêlés à des choses moins joyeuses comme la mort et
fantastique, cet autre côté du miroir...
Océane, 1ère L
Lionel Sabatté |
Myriam Mechita |
Julien Salaud |
Un univers glauque de film d'horreur qui nous
renvoie à nos peurs. Même les éléments, les matières utilisées sont
sales et nous étouffent, nous donnent envie de vomir...
C'est une exposition qui se déroule dans un
château au Haras de Tarbes, dans cinq salles plus un couloir.
VISITE GUIDEE...
Quand on rentre, on voit des loups de poussière
qui semblent venir vers nous, vouloir nous attaquer.
Alors on s'engouffre dans les deux pièces à
gauche où il s'agit d'enfants, d'enfants-fantômes.
On se rend compte qu'Alice a perdu la tête, et
pire le corps et que d'autres enfants, accrochés au mur, hantent le décor.
En voyant cela, on est heureux de savoir que nous
sommes dans une exposition et que rien de tout cela n'est réel mais nous
n'avons pas encore tout vu...
La deuxième salle est bien pire : la chambre
bleue, chambre d'enfants, encore ?
On trouve vite la réponse, il n'y a qu'à regarder
autour de nous : des photos d'un enfant au mur, des dents de lait posées sur
des cuillères, pas de doute possible.
Mais ce n'est pourtant pas une chambre d'enfant
banale : pas de jouets au sol, seulement ce feu de glace qui refroidit la
pièce, orné de doux mots de morts, des dents de lait et d'un oiseau décapité.
On sort vite de cette chambre du diable en
saluant rapidement Alice qui n'a toujours pas retrouvé son corps et en faisant
attention de ne pas se faire dévorer par les loups, puis on se retrouve soudain
au Paradis... : au milieu de la pièce, un arbre enguirlandé de mille couleurs,
une source et un rocher sont posés sur une magnifique terre rouge et orange.
On souffle, contents que le cauchemar soit fini
puis on observe ce grand arbre. Et soudain on se dit que quelque chose
cloche... A y regarder de plus près, on constate que les guirlandes forment une
corde de pendu et que la source, glacée maintenant, peut nous transpercer.
Alors on se précipite dans la salle d'en face.
Cette pièce est plus calme, on s'assoit et on contemple la magnifique licorne
qui trône au milieu de la salle. On sait que ça n'existe pas mais on a bien le
droit de rêver un peu. Malheureusement la licorne est éphémère et ne tarde pas
à se transformer en vieux cheval...
Ah c'est comme ça ? Tous nos rêves sont réduits à
néant ? Se dit-on en sortant, furieux.
Notre regard alors ne tarde pas à être attiré par
ces beaux papillons, là-bas au fond. Heureux de voir quelque chose de normal,
on n'hésite pas, on s'approche, on regarde et on crie, et c'est à la vue de ces
choses qu'on se demande réellement ce qu'on fait là : ce sont des papillons
avec de vraies aîles de papillon, mais qui ont la particularité d'avoir un
corps d'humain crucifié et fabriqué en ongles de pied...
On se retient de vomir et on court dans la pièce
d'à côté pour tomber nez à nez avec une magnifique biche morte, empaillée et
embaumée dans ce qui représente une très grande toile d'araignée.
On finit par sortir, exténués, dégoûtés de la
mort à tout jamais...
En
conclusion j'ai trouvé cette exposition vraiment très glauque, même si c'est
justement ce qui est intéressant. J'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de
pièces à voir et qu'on n'ait pas eu plus de temps pour bien regarder les
oeuvres.
De plus j'ai été très déçue par la rencontre avec
la psychanalyste qui ne nous a rien appris.
Sarah, 1ère L
Marnie Weber |
Marnie Weber |
Sébastien Gouju |
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