mardi 25 février 2014

Découverte de l'univers Flamenco avec le groupe Azahar

Dans le cadre de la Quinzaine hispanique spectacle de flamenco le vendredi 24 janvier 2014

 

"Regards croisés sur le spectacle, impressions des élèves de 1ère2..."

"Cette représentation était une belle façon de découvrir les danses espagnoles." Maëva

"J'ai attendu lumière éteinte, bouche fermée, plus de bruit.Lumière verte, lumière rouge. De la belle musique arrive. Un danseur danse, parfaitement. Une chanteuse chante, merveilleusement. Toujours plus de bruit, que de l'admiration. (...) Une merveille ce flamenco...Mon corps au lycée, mon esprit en Espagne." Chahïnez

"Le rythme est envoûtant et rentre dans la peau, j'ai envie de danser et taper des mains. Holé! J'ai adoré la danse aussi, j'avais jamais vu quelqu'un taper aussi vite des pieds. TA-TA-TA TA-TA-TA TATA!" Camille

"Pour moi, ce spectacle m'a été bénéfique dans le sens où j'ai redécouvert le flamenco sous un autre jour. Je n'en avais que l'image stéréotypée des "Gypsy Kings" du coup cela m'a fait connaitre les racines de cette musique qui a une véritable âme." Mathilde


















"J'ai aimé le fait qu'ils nous expliquent cette culture et aussi leur passion. Je sors de cette salle, contente de ce que j'ai appris et vu. Et je suis d'autant plus heureuse que ces quatre personnes m'ont fait changer d'avis au sujet du flamenco." July 

"Un début plutôt serein et inoffensif puis cette personne se leva, d'une délicatesse et une grâce affirmée et se mit à danser avec une assurance telle qu'il me laissa dérouté et complètement bouleversé, il (...) me laisse encore stupéfait et perplexe". Médéric


"L'assurance du danseur parait quelque peu déstabilisante au premier abord mais, au fil de la représentation, le danseur va très vite nous entrainer. Tous ces artistes montrent leur talent dans un style commun: le flamenco. Ce style mêle à la fois la musique et la danse et doit obéir à de nombreux codes. Je ne m'imaginais pas à quel point la technique, la rigueur, et la justesse étaient importantes". Constance

"Cette représentation m'a coupé le souffle. En dansant il a su arrêter le temps, il a provoqué des larmes aux yeux ansi que des frissons dans tout le corps. Le moment où la chanteuse a prononcé les premières paroles, elle a créé un silence.(...) C'était court mais amplement suffisant pour nous emporter, nous public." Cynthia


Merci au Groupe Azahar, Manolo Rodriguez à la guitare, Melissa Doya au chant, Marina Doya au violon et Yurentz Bermudez le danseur.
Remerciements au Foyer Socio-Educatif organisateur de l'évènement.

mardi 14 janvier 2014

Au-delà du miroir

Exposition au haras de Tarbes du 18 octobre 2013 au 18 janvier 2014

 


 
"Le point de vue enthousiaste d'Océane..."



L'exposition "Au delà du miroir" est composée des oeuvres de Maïté Fortuné; Sébastien Gouju, Pierre Malphettes, Myriam Mechita, Lionel Sabatté, Julien Salaud et Marnie Weber.

Cette exposition se situait au Haras de Tarbes, dans une maison inhabitée. Elle mêle le conte, l'enfance, la nature mais aussi des thèmes plus sombres et morbides.


Cette exposition m'a beaucoup plu du fait que les oeuvres traîtent de l'imaginaire. En fait, dès que l'on passe la porte de la maison on se retrouve de l'autre côté du miroir, là où tout peut arriver, des loups faits de poussière, des corps de papillon en ongles de doigts de pieds, une biche cloutée, empaillée et recouverte de fil, une licorne disparaissant dans une sombre nuit, sous la pluie, un squelette peint sur un grand miroir, un feu glacé, des jambes plâtrées, un tableau de fleurs à têtes d'enfants tristes, un arbre fait de bois reconstitué...

Chaque artiste fait passer son message personnel et veut nous faire voyager dans un autre monde, morbide et fantastique.

Pour ma part, ce fut un régal de regarder toutes ces oeuvres qui nous font réfléchir à tant de choses...

L'oeuvre qui m'a le plus plu et qui m'a fait peur à la fois est la rangée de jambes de Sébastien Gougu, des jambes alignées de manière à ce que lorsqu'on entre dans la pièce on se retrouve face à elles.

Elles me font penser au film "Shining"de Stanley Kübrick, où l'on voit des jumelles portant le même genre de bas et de chaussures. Ce rapprochement est sûrement dû à la morbidité qui ressort de ce film comme de l'oeuvre plastique.

L'oeuvre qui a aussi beaucoup attiré mon attention est le feu glacé, si l'on peut l'appeler ainsi...

Premièrement la pièce sombre et l'ambiance sonore donnaient une effrayante envie de découvrir tous les secrets de cette oeuvre. Le plus déconcertant était de voir que même une oeuvre aussi sordide pouvait attirer notre attention : les dents dans les sept cuillères et l'oiseau décapité...

            Ce que je retiens de cette exposition est que même les contes, la nature et l'enfance peuvent être mêlés à des choses moins joyeuses comme la mort et fantastique, cet autre côté du miroir...

 Océane, 1ère L

Lionel Sabatté

 



Myriam Mechita

Julien Salaud
"Le point de vue plus mitigé de Sarah..."



Un univers glauque de film d'horreur qui nous renvoie à nos peurs. Même les éléments, les matières utilisées sont sales et nous étouffent, nous donnent envie de vomir...

C'est une exposition qui se déroule dans un château au Haras de Tarbes, dans cinq salles plus un couloir.


VISITE GUIDEE...

Quand on rentre, on voit des loups de poussière qui semblent venir vers nous, vouloir nous attaquer.

Alors on s'engouffre dans les deux pièces à gauche où il s'agit d'enfants, d'enfants-fantômes.

On se rend compte qu'Alice a perdu la tête, et pire le corps et que d'autres enfants, accrochés au mur, hantent le décor.

En voyant cela, on est heureux de savoir que nous sommes dans une exposition et que rien de tout cela n'est réel mais nous n'avons pas encore tout vu...

La deuxième salle est bien pire : la chambre bleue, chambre d'enfants, encore ?

On trouve vite la réponse, il n'y a qu'à regarder autour de nous : des photos d'un enfant au mur, des dents de lait posées sur des cuillères, pas de doute possible.

Mais ce n'est pourtant pas une chambre d'enfant banale : pas de jouets au sol, seulement ce feu de glace qui refroidit la pièce, orné de doux mots de morts, des dents de lait et d'un oiseau décapité.

On sort vite de cette chambre du diable en saluant rapidement Alice qui n'a toujours pas retrouvé son corps et en faisant attention de ne pas se faire dévorer par les loups, puis on se retrouve soudain au Paradis... : au milieu de la pièce, un arbre enguirlandé de mille couleurs, une source et un rocher sont posés sur une magnifique terre rouge et orange.

On souffle, contents que le cauchemar soit fini puis on observe ce grand arbre. Et soudain on se dit que quelque chose cloche... A y regarder de plus près, on constate que les guirlandes forment une corde de pendu et que la source, glacée maintenant, peut nous transpercer.

Alors on se précipite dans la salle d'en face. Cette pièce est plus calme, on s'assoit et on contemple la magnifique licorne qui trône au milieu de la salle. On sait que ça n'existe pas mais on a bien le droit de rêver un peu. Malheureusement la licorne est éphémère et ne tarde pas à se transformer en vieux cheval...

Ah c'est comme ça ? Tous nos rêves sont réduits à néant ? Se dit-on en sortant, furieux.

Notre regard alors ne tarde pas à être attiré par ces beaux papillons, là-bas au fond. Heureux de voir quelque chose de normal, on n'hésite pas, on s'approche, on regarde et on crie, et c'est à la vue de ces choses qu'on se demande réellement ce qu'on fait là : ce sont des papillons avec de vraies aîles de papillon, mais qui ont la particularité d'avoir un corps d'humain crucifié et fabriqué en ongles de pied...

On se retient de vomir et on court dans la pièce d'à côté pour tomber nez à nez avec une magnifique biche morte, empaillée et embaumée dans ce qui représente une très grande toile d'araignée.

On finit par sortir, exténués, dégoûtés de la mort à tout jamais...

                En conclusion j'ai trouvé cette exposition vraiment très glauque, même si c'est justement ce qui est intéressant. J'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de pièces à voir et qu'on n'ait pas eu plus de temps pour bien regarder les oeuvres.

De plus j'ai été très déçue par la rencontre avec la psychanalyste qui ne nous a rien appris.

Sarah, 1ère L
Marnie Weber

Marnie Weber
Sébastien Gouju




Pierre Malphettes